Actualités dont certaines restent à vendre
ACRYLIQUE
Les toiles acrylique sont à vendre.
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POÈMES
Poèmes écrit pour accompagner les toiles lors de l’exposition « à volonté » en 2020 :
Danse, petite étoile, danse !
Quelle chance tu as de défier le bateau et sa voile !
Pense, rose des vents, pense
A la mer qui t’observe. Elle râle !
Car sa lunette déformée te perd sans cesse.
Car tu n’en fais qu’à ta tête.
Lance, lumière de l’ombre, lance
Le jour, par tes longs bras rapides.
Et regarde, enfin ! L’océan est là, si dense !
Cette pluie de terre qui grouille est intrépide.
Car ses moutons d’argent sous la vague se pressent.
Car ça danse aussi très chère, ça danse !
Poème 1, Kathia
Agglutinée autour de cet Abribus. Le visage tourné vers l’asphalte. La Meute.
Elle en connaît pourtant les moindres courbes. Ses petites bosses, ses profondes tranchées. De la racine centenaire du vieux châtaignes au coup de colère qui fendit le sol.
Ce bitume porte sans faire rêver. On le voit bien : terne et mou. Martelé par tous ces pas qui ne sont plus guidés par des machines, qui subissent la multitude de chemins inhabituels.
Le monde ainsi posé sur leurs épaules décharnées ne semble pourtant pas pouvoir les toucher.
Absorbés, ils ne sentent pas la chaleur d’un rayon jaune, la puissance du jour et de la nuit ni même la passion du rouge vibrant dans leurs veines.
La Meute voit tout défiler.
Poème 2, Louise
Le désert. La nuit.
Un scorpion qui s’ennuie, s’enlise.
Une brise rafraîchie l’air sec,
celui qui colle à la gorge,
emportant avec lui le
Sable tourbillon.
Un duo de déserteurs,
nouvellement amoureuses,
pourtant sûre d’elles, cachent leurs
empruntes de pas
par des roses de sable.
Symbole d’adieu à moitié heureux.
Avançant vers le soleil levant,
main dans la main,
rouges passions.
Poème 3, Louise
Convergence de lignes colorées
Rythme rapide vers la force aimantée
Rayon ultra-violets d’une terre desséchée
Où grouillent, invisibles,
Les hommes.
Infra-lucide, extra-liquide,
Ancien centre terrestre,
Mot indicible, extra-liquide
Qui ferme ses fenêtres.
…
Poème 4, Kathia
BLEU,
l’infinie profondeur que les âmes imaginent,
BLEU,
l’invisible couleur que la réalité ne piétine.
Au loin, ou tout prêt les Anges reconnaissent,
Dans un flou inconnu, un trou noir de paresse.
BLEU,
l’infinie profondeur des âmes sans peine,
BLEU,
l’invisible bonheur de la réalité retrouvée.
Au loin, les Anges de l’existence vaine
Se fondent dans le bleu de l’immensité.